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| Sujet: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee Ven 8 Jan - 20:04 | |
| Arthur Lee pv • Grandes familles • feat. Ben Barnes Je suis né(e) le 7 mai 2022 à New York, ce qui me fait donc 23 ans. Je vis dans l'Agora, je suis célibataire, je suis Catholique et je m'intéresse aux idées des Neutres. À Abalessa je suis soldat et on me connait aussi en tant que petit-fils de la première Antinea. Je parle Anglais, Français, Arabe, Peul et Tamazight |
@SunshineD |
Informations Quelles sont vos qualités? Je suis une personne qui s'applique lors de toute réalisation. Je n'aime pas le travail bâclé et je n'aime surtout pas recommencer quelque chose de bâclé. Du moins, dans la mesure du possible. Nous savons mieux que quiconque qu'un imprévu peut frapper à tout moment. On me considère relativement courageux. J'imagine que je le suis. Selon un certain point de vu, j'ai posé des actions me valant ce trait de caractère malgré ce qui pouvait en découler. On peut sans doute ajouter qu'un soldat qui ne sait pas s'armer d'un minimum de courage ne peut pas se vanter d'être un vrai soldat. À quoi bon s'engager si c'est pour faire demi tour devant le moindre obstacle? Je suis loyal à mes engagements et à mes responsabilités même si je ne peux m'empêcher d'être réaliste. Je ne me fais pas de fausses idées. Le nouveau monde est tel qu'il est et il ne redeviendra pas ce qu'il était en un simple claquement de doigts. Peut-être que c'est justement cette manie de m'agripper à la réalité qui me rend si sérieux. Je ne suis pas incapable de sourire, mais je peux presque compter sur les doigts d'une main les événements qui ont su afficher cette expression joviale sur mon visage. Du moins, depuis quelques années.
Et vos défauts? La patience n'est en rien une vertus chez moi. Je me couronnerait moi-même roi de l'impatience si seulement j'étais en mesure de m'octroyer un tel titre. Là n'est malheureusement pas mon seul défaut. Je suis plus têtu qu'une mule en plus des mes tendances rebelles. Il faut admettre que ce n'est en rien un plus pour quelqu'un qui s'engage à la défense que d'avoir un tempérament à la rébellion si prononcé. Ma dureté est sans égale et ça ne m'importe pas vraiment. Les événements n'ont pas joués en ma faveur concernant un tempérament plus doux que je n'ai jamais véritablement eu la chance de développer. Sans doute est-ce aussi la raison pour laquelle je suis si distant, bien qu'une minime quantité de personnes, pour ne pas dire presqu'une seule, peuvent se vanter d'avoir un rapport un temps soit peu étroit avec moi.
Un signe particulier? Pas à ma connaissance, mais les blessures de guerre viendront bien assez vite.
Ancien ou Nouveau Monde? Nouveau Monde, simplement parce que je n'ai que de très vagues souvenirs de l'Ancien.
Un objet de l'Ancien monde qui vous manque? Si seulement il y en avait un, mais j'étais si jeune lorsque l'Ancien monde est tombé que je n'ai pas même le souvenir de m'être attaché à un quelconque objet.
Que préférez-vous dans le Nouveau Monde? Sa stabilité en construction. Je ne me souviens pas de tout, mais je me souviens tout de même des inondations et si le Nouveau Monde nous permet de les éviter en bonne partie une fois son cataclysme achevé je ne pourrai qu'en être ravi.
Si vous pouviez changer une loi d'Abalessa? La peine de mort me semble un peu extrême compte tenu des très grandes pertes dont le monde a déjà souffert.
Quelle serait la prochaine modification majeure à apporter à la cité? Si seulement je le savais, mais ce n'est assurément pas moi l'expert dans le domaine malgré mes antécédents familiaux.
Qui devrait être la prochaine Antinea? Je ne sais pas, mais je me sens enclin à soutenir quiconque pourrait l'être si ce n'est pas ma très chère mère ou cette petite voleuse qu'elle a inclus dans la famille qui obtiennent cette place.
Quel est votre endroit préféré sur les Terres d'Abalessa et pourquoi? J'aime me trouver près du Camp. L'odeur de liberté y est tellement forte que je me croirais presque libre moi-même.
Et celui que vous évitez le plus possible? La demeure familiale. Plus je suis loin de ma mère et mieux je me porte.
Votre journée type? Je dirais qu'elle varie selon mon humeur, bien que la plupart du temps elle inclus un entraînement qui me permet de pestiférer intérieurement sur ce très cher Evan.
| Je m'appelle Catherine, aussi connue sous le nom de Moogle et j'ai 25 ans. J'ai connu Abalessa via un top site et ça a l'air très complet comme univers. J'aime beaucoup!. Je pense que je serais là Le plus souvent possible, mais je devrais être en mesure de passer au moins une fois par jour normalement. et J'espère que j'arriverai à faire le pv à la hauteur des attentes de son créateur. |
Dernière édition par Arthur Lee le Ven 8 Jan - 21:48, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee Ven 8 Jan - 20:04 | |
| Passé, présent et futur... “Le monde est créé pour être recréé.” ― Georges Duhamel
On rêve tous d'une vie qu'on peut considérer normale. Après tout, pourquoi rêver de malheurs quand on peut espérer être heureux? Normale, j'imagine que ma vie l'a été en partie. Du moins, le peu qui en subsiste encore à ma mémoire du temps où je n'étais qu'un gamin. Le gamin d'un père inconnu et d'une mère qui a jugé bon de me laisser à mes grand-parents pour mener sa petite vie. À cet âge-là, les détails ne m'importaient pas vraiment et même encore aujourd'hui je me moque bien des raisons qui l'on poussé à me laisser avec eux. Pour l'enfant que j'étais, ma mère m'abandonnait. Je ne pouvais pas chercher plus loin. Le soucis avec les gamins, c'est que bien souvent se sont les premières années de leurs vies qui forgent leurs caractères. Dans mon cas, se sont les premières années de ma vie qui ont forgées la haine que je voue à ma mère. Ma normalité a été de me faire élever par mes adorables grand-parents en voyant de temps à autre celle qui disait m'avoir conçu. Grand bien lui fasse de le mentionner. Voilà qui clôt le chapitre de la normalité. Si vite? Bien malheureusement.
La suite, la déchirure entre ce qui est normal et ce qui le deviendrait, je me le suis davantage fait raconter que je peux réellement le raconter moi-même de mémoire. J'avais 4 ans lorsque ça s'est produit. La fin du monde. Quelque chose digne de tous ses films que je n'aurai jamais pu regarder. On dit que la planète s'est déchaînée. Les volcans, les eaux, la nature toute entière qui s'est révoltée contre l'humanité. Nous avons eu de la chance. C'est ce qu'on m'a dit. Nous étions sur un vol de retour de je ne sais où et nous avons simplement été déposé dans une zone plus sécuritaire. Le monde tel que tous l'avaient connu a simplement cessé d'exister. Le monde tel qu'il a été ne m'a pas même laisser une ébauche de souvenirs à préserver. Et là, le cauchemar a commencé.
En soit, ça n'était pas tel qu'on le mentionne dans les livres. Les flammes, les diablotins, le diable... Quoique mon diable a jugé bon de se manifester lorsque finalement nous avons été installés dans ce camp de Mauritanie en la personne de ma mère. J'ai soudainement commencé à exister à ses yeux. Un peu trop sans doute pour ma pauvre âme d'enfant qui s'évertuait à la repousser corps et âme. Elle m'a arraché à ce petit paradis que j'aurais pu conserver en restant près de mes grand-parents sous le simple prétexte d'une maternité à assumer et là encore c'est bien vite parler. Elle ne s'est pas fait prier pour s'occuper de ses trucs artistiques auxquels je n'avais pas même envie de m'intéresser. Les flammes de la terre se sont chargées du reste.
Les gens ont commencés à tomber malade et mon grand-père n'y échappa pas. Ce qui l'a tué exactement au bout de cette première année de misère, je ne saurais le dire. Je sais simplement que sa mort a été comme un coup d'épée en plein cœur pour moi qui n'avait connu d'autres hommes si près de moi. Il n'était pas mon père, mais c'était tout comme, et les émotions qui m'ont submergées à ce moment-là auraient pu m'engloutir tout comme les flots qui ont prit d'assaut notre campement peu de temps après. C'était comme si toutes les larmes que j'avais pu pleurer avaient décidées de laver toute trace de ma peine pour me faire signe de ne pas abandonner. Dans le cas contraire, j'imagine que le flot m'aurait simplement englouti comme tant d'autres.
Les détails toujours flous et imprécis de la suite de notre épopée nous mènerons à un nouvel événement qui détruisit ce qui pouvait subsister de ce petit univers dans lequel j'avais pu me réfugier en mon jeune temps. Cette fois, c'est ma grand-mère qui me fut arraché après avoir leader ce qu'il restait des nôtres en lieux sûr. Quelle grande femme elle fût et malheureusement à cet âge je ne comprenais pas encore toute l'importance de son geste au point d'avoir pu la remercier comme il se doit. Ce que je compris cependant, c'est qu'il ne me fallait pas davantage que cette nouvelle perte et l'emploi du temps toujours visiblement chargé de ma chère génitrice pour prendre mes jambes à mon cou et trouver refuge dans le camp bien loin d'elle. Heureusement, car sans ça le destin n'aurait peut-être jamais mis sur mon chemin la seule personne que je peux considérer ne serait-ce qu'un peu comme un ami.
Ce fut une victoire d'une bien courte durée que je due payer bien plus cher que je l'avais espéré. Ce fût mon tour cette fois d'être frappé par la maladie et, faute de chance, je dus rester alité durant ce qui me sembla être une éternité. Tout ça pour quoi? Pour permettre à ma mère de prétendre s'inquiéter pour moi jour et nuit sans la moindre interruption. Je n'en pouvais simplement plus de la voir là, près de moi, à faire comme si s'occuper de moi était soudainement d'une importance capitale. Quand comprendrait-elle que le mal est déjà fait et que jamais elle n'aura le fils aimant qu'elle semblait tant espérer? Jamais visiblement et, malgré toute ma bonne volonté, je ne pu guérir plus vite que mon organisme me permis de le faire.
Ce que je fis une fois de nouveau sur pieds, une fois finalement libéré, vous devez bien vous en douter. J'ai fuis le plus loin que j'étais en mesure de le faire d'elle et son amour de pacotille pour trouver une famille qui voudrait bien me garder à ses côtés. Une famille dont les enfants avaient été épargnés et dans laquelle je pouvais simplement me fondre sans qu'on porte attention à ce garçon qui se balade seul dans le camp. Du moins, tant que j'évitais ce cher Evan et sa fâcheuse tendance à me ramener dans les bras de ma mère.
Là encore, la suite est d'une telle prévisibilité que vous pourriez presque la deviner. Le monde décida que de paix il n'y aurait visiblement pas pour moi et alors que je me sentais ne serait-ce qu'un minimum à ma place loin de ma génitrice, de nouvelles inondations prirent le camp d'assaut.
J'aurais pu simplement fuir avec les autres, continuer d'éviter ma mère à tout prix, mais ce n'est pas ce qui se passa. Elle était là, prête à se faire écraser par une foule paniquée qui ne portait pas même attention à elle lorsque je me suis lancée dans la foulée pour l'aider. D'abord simplement pour la conduire plus loin et la rassurer quant à sa sécurité. Ça aussi j'aurais pu m'en contenter, mais je n'y arrivais pas même si je savais ce qui m'attendait en allant la porter à sa famille... ce que je fis néanmoins même si peu de temps fût nécessaire pour qu'on en fasse de même avec moi. Merci Evan.
J'étais visiblement condamné à vivre une vie bien loin de tout ce que je pouvais espérer avec cette suite d'événements qui se répétaient simplement sans cesse pour tenter d'encrer dans ma tête cette idée que je ne pourrai jamais échapper à ma mère. Ma mère qui, évidemment, ne pouvait pas se contenter d'un seul fils dont elle ne savait pas s'occuper. Elle décida d'adopter cette... Oriana... pour compléter le tableau déjà pathétique de notre famille. Ce fût simplement la goûte de trop.
Les fuites de ce qui nous faisais office de demeure familiale ne furent que de plus en plus fréquentes. C'était devenu un acte normal de ma journée. Je ne voulais pas qu'on m'associe à eux. Je préférais encore être seul et orphelin que prétendre être le fils de ma mère. Le peuple était ma demeure, mais à mon grand damne, la milice n'était évidemment pas de cet avis. Je n'avais pas encore l'âge de prendre la décision de fuir sans qu'on vienne me chercher de force, et ce, autant de fois que nécessaire. Je devais suivre les traces de ma mère et éventuellement prendre le relais de celle-ci au Musée avec toutes ses œuvres dont je n'affirmerai jamais me soucier. Je ne voulais pas de ça, pas de cette vie, pas de cette famille. Je pris donc mon mal en patience jusqu'à ce que je sois apte à placer mon premier pion sur l'échiquier.
Nous avions parcouru une distance plus qu'honorable lorsque nous nous sommes finalement installés à Abalessa et que je fis ce que j'avais envie de faire même sans l'accord de ma mère. J'ai rejoint l'armée, que ça lui plaise ou non. J'avais besoin de le faire, pour moi, et j'avais besoin cette fois de véritablement prendre ma vie en main loin d'elle et cette voleuse d'Oriana. Je voulais vivre avec les autres et faire ce qui me plaisait de mon existance, Lee ou pas Lee.
Avec la mort de l'Antinea, j'avais d'autant plus à faire que gérer les états d'âmes de ma mère à mon sujet. Pas parce que j'étais impliqué d'une quelconque façon, mais simplement parce que j'avais besoin de m'occuper.
Dernière édition par Arthur Lee le Ven 8 Jan - 23:48, édité 1 fois |
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Avatar : George Blagden
| Sujet: Re: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee Ven 8 Jan - 20:06 | |
| ... pardon.... Bienvenue et hâte de voir ce que tu vas en faire de ce PV \o/ Et bon courage pour ta fiche aussi |
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Avatar : Ben Barnes
| Sujet: Re: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee Ven 8 Jan - 20:24 | |
| J'ai la pression soudainement Merci |
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Avatar : Freida Pinto
| Sujet: Re: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee Ven 8 Jan - 23:47 | |
| Un beau brun... un soldat... qui aime le camp...
JOTEM
Bienvenue ici, c'est vraiment prometteur !! Hâte de te rencontrer en jeu ! |
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Avatar : Ben Barnes
| Sujet: Re: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee Ven 8 Jan - 23:49 | |
| Merci Samra! |
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Avatar : George Blagden
| Sujet: Re: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee Sam 9 Jan - 2:06 | |
| Rien à redire, je surkiffe ta version d'Arthur et je te valide donc Oublie pas d'aller référencer tes infos dans ce sujet, d'ouvrir ta fiche de liens et ta chrono, et puis voir avec les copains pour rp! D'ailleurs ya les inscriptions au premier event ici aussiEt jviendrais évidemment te quémander un lien, et ptète même que tu pourras squatter mon canap de temps en temps pour échapper à ta mère si t'es sage |
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| Sujet: Re: One day I'll live my life away from you ∷ Arthur Lee | |
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